les amazones, femmes d'aujourd'hui.
La reconstruction mamaire n'est pas une obligation après un cancer du sein.
De nombreuses femmes ont choisi d'assumer leur corps, leur poitrine après la maladie. Se le réapproprier, se retrouver comme elles sont.
De nombreuses femmes ont choisi d'assumer leur corps, leur poitrine après la maladie. Se le réapproprier, se retrouver comme elles sont.
"La féminité, le charme, ne tiennent pas plus au nombre et à la perfection des seins qu’à la finesse de la taille ou la couleur des cheveux." Annick Parent.
Annick Parent a fait le choix de ne pas subir une autre intervention chirurgicale, "Confrontée à la maladie grave, j’ai eu envie d’éviter à d’autres ce que j’appelle les « violences surajoutées », celles de la maladie étant incontournables. Face aux hospitalisations, aux diagnostics en suspens, à l’attente des résultats, aux traitements, on essuie tous les mêmes plâtres... et il n’y a pas de transmission. Chacun découvre ce que signifie que d’être tout à coup arraché à sa vie quotidienne et de dépendre du monde médical, d’être dans l’attente, l’insécurité, de voir sa vie suspendue... Un diagnostic de cancer, et on change de monde."
Alors, elle a souhaité créer l'association des Amazones afin de faire changer le regard, les idées préconçues sur la reconstruction mammaire. Annick Parent ne nie pas que pour certaines femmes, la reconstruction mammaire est inévitable pour refaire surface. Mais il est important de comprendre, de savoir qu'une autre alternative est possible et que l'on n'est pas moins femme !