La prostitution enjolivée par la culture française
Brassens a laissé une chanson en leur hommage : la complainte des filles de joie.
Qu'ell's se marient vingt fois par jour {x2}
La noce est jamais pour leur fiole
Parole, parole
La noce est jamais pour leur fiole"
Pour monter au septième ciel {x2}
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent
Parole, parole
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent"
C'est une image romantique que Brassens donne des prostituées et non une revendication contre leur condition de vie, la violence de leur vie, la remise en question de l'activité de prostitution.
Un autre exemple est la vision de la prostitution dans la culture cinématographique française. Par exemple dans les films d'Audiard et plus précisément dans le film elle fume pas, elle boit pas, elle baise pas mais elle cause, le fait que les hommes fréquentent les prostituées est abordé comme une pratique normale dans la vie des hommes.
La prostitution existe, Les femmes qui offrent leurs services sont là pour les hommes donc autant en user.
"La fréquentation des salons m'a appris une chose: à ne plus chercher à acheter au coin des rues ce que l'on trouve gratuitement auprès des femmes du monde." Audiard
Ces chansons, dialogues sont considérés comme des biens de la culture française. Les prostituées sont donc vues, par ces hommes, comme un fait, jamais remis en cause, une existence. La culture franchouillarde se fait fierté de ses catins or ces femmes étaient victimes de leur condition. Et cela n'est jamais mis en avant !