Jour de marché.
Pélénop a accompagné trois amis faire leur marché. Après avoir fait leur choix sur l'étal qui présentait les fruits et légumes les plus frais, ils passent commande. Le maraîcher, pour convaincre du bon goût de ses clémentines, en ouvre une et la tend à un des trois garçons. Ce dernier l'épluche, la partage en quatre et goûte ses quartiers.
Que n'avait-il pas fait là ! Le vendeur s'insurge : " Vous pourriez attendre au moins que la dame goûte avant vous ! Et la galanterie alors?"
Pélénop répond du tac 'o' tac : " La galanterie? Moi, monsieur je trouve ça sexiste !"
Le monsieur bougonne, ne comprennant pas la réaction de la dame !
Ce petit moment de vie de Pélénop, nous voulions en faire part. La galanterie existe encore dans bons nombres d'esprits. Mais la galanterie n'a pas une définition unique.
Loin de son origine, être galant est un gage de séduction : le maraîcher en défendant la galanterie croyait oindre la patte pour convaincre Pélénop et donc influencer ses amis à acheter ses clémentines.
Sur internet, lorsqu'on fait une recherche sur la galanterie, on lit pratiquement partout que seules "les féministes enragées" n'approuvent pas les gestes de galenterie.
Pélénop n'est pas "une féministe enragée", pélénop est juste une femme vivant dans une société patriarcale.
La galanterie n'est pas une preuve de respect envers les femmes, c'est juste une preuve du sexisme, un héritage d'une considération archaïque de la femme !